Ménage à trois ! Ou pas...
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Ménage à trois ! Ou pas...
par Jikan Mer 17 Fév - 19:33
Et bien me voilà. Sur Terre, la planète qui m'a servi de toile pour mes créations. Je ne les avais jamais vues en vrai ! Il ne me semblait pas en avoir fait autant, pourtant. J'ai aucun souvenir de ma mère, mais je suppose que je l'ai aidée. Un papillon !
Cette terre a l'air désolée, en fait. On pourrait croire qu'il n'y a rien, et qu'on est perdus. Ce qui m'a l'air d'être le cas. Je suis bien la seule à me perdre sur mon terrain de jeu... Ou pas. là-bas, j'aperçois une silhouette. Une personne, d'un âge assez jeune. Elle à l'air blonde... Mais impossible de savoir si c'est un mâle ou une femelle. En tout cas, ça a l'air perdu. Vachement perdu. La vache est un animal de la famille des bovins. Je le sais, c'est moi qui l'ai faite. Une abeille sur une fleur !
Je me suis réfugiée dans une espèce de grotte. Elle est énorme, on rentrerait à trois dedans ! En fait, c'est juste un trou dans le mur. La personne que j'avais aperçue au loin ne m'a même pas remarquée : elle n'a même pas bougé. d'un cheveu. Oh, j'ai rien dit. Elle m'a vue. Elle a l'air contente : elle gigote ses bras en l'air, comme pour me signaler quelque chose ! Je rigole, et lui fais signe de venir. Elle me retourne mon signe, en détresse. Incompréhensible, ces créatures ! C'est quoi ce bruit ? Oh, un ours brun !
j'ai fait disparaître les ours de l'existence. Je les ai jugés inutiles et dangereux. J'ai fait signe à la personne de me rejoindre vers le rocher à ma gauche, elle est partie à droite, puis a fait demi tour, puis encore à droite, puis demi tour, quatre fois. La cinquième, elle prit le vertige et c'est évanouie. Maintenant, je me dirige vers elle. Je croyais que les humains était intelligents... Une coccinelle !
Au loin, sur une sorte de colline, je remarque une autre présence. Ou deux. La deuxième, je ne la vois pas : je la sent juste. Je sais qu'elle existe, mais je ne sais pas ce que c'est. Celle la n'a pas l'air perdue, mais on dirait qu'elle observe les alentours. Je crois qu'elle a vu le truc qui c'est évanoui plus tôt. On se dirige tout les deux vers ce débile, qui vient d'ailleurs de se relever. Comment dire... Il a rétréci. Comme ce scarabée juste là !
En fait il était à genoux, je l'ai entendu crier un truc du genre "C'est quoi ce foutoir ? J'ai pas signé pour ça !". Puis, il parti à l'opposé de l'autre personne et moi. Je fis pousser un arbre en forme de flèche pour lui montrer le chemin, il s'arrêta pour la regarder, puis changea de direction. Mais pas celle de la flèche. C'est quoi ce sens de l'orientation ? Et pourquoi pas un ours !
L'ours que j'ai fait apparaître devant le truc l'a fait changer de direction : il se dirige vers moi. Et l'ours le poursuit, à toute vitesse. On dirait que les ours, c'est pas si inutile. Vous êtes autorisés à éxister. En tout cas, je m'asseois sur une bûche pour me reposer, en attendant l'arrivée du jeune homme. Je sais que c'est un mâle, vu la façon dont il crie. Je m'assoupis sur un lapin qui me sert de coussin, en échange d'une carotte. Il est trop doux...
Cette terre a l'air désolée, en fait. On pourrait croire qu'il n'y a rien, et qu'on est perdus. Ce qui m'a l'air d'être le cas. Je suis bien la seule à me perdre sur mon terrain de jeu... Ou pas. là-bas, j'aperçois une silhouette. Une personne, d'un âge assez jeune. Elle à l'air blonde... Mais impossible de savoir si c'est un mâle ou une femelle. En tout cas, ça a l'air perdu. Vachement perdu. La vache est un animal de la famille des bovins. Je le sais, c'est moi qui l'ai faite. Une abeille sur une fleur !
Je me suis réfugiée dans une espèce de grotte. Elle est énorme, on rentrerait à trois dedans ! En fait, c'est juste un trou dans le mur. La personne que j'avais aperçue au loin ne m'a même pas remarquée : elle n'a même pas bougé. d'un cheveu. Oh, j'ai rien dit. Elle m'a vue. Elle a l'air contente : elle gigote ses bras en l'air, comme pour me signaler quelque chose ! Je rigole, et lui fais signe de venir. Elle me retourne mon signe, en détresse. Incompréhensible, ces créatures ! C'est quoi ce bruit ? Oh, un ours brun !
j'ai fait disparaître les ours de l'existence. Je les ai jugés inutiles et dangereux. J'ai fait signe à la personne de me rejoindre vers le rocher à ma gauche, elle est partie à droite, puis a fait demi tour, puis encore à droite, puis demi tour, quatre fois. La cinquième, elle prit le vertige et c'est évanouie. Maintenant, je me dirige vers elle. Je croyais que les humains était intelligents... Une coccinelle !
Au loin, sur une sorte de colline, je remarque une autre présence. Ou deux. La deuxième, je ne la vois pas : je la sent juste. Je sais qu'elle existe, mais je ne sais pas ce que c'est. Celle la n'a pas l'air perdue, mais on dirait qu'elle observe les alentours. Je crois qu'elle a vu le truc qui c'est évanoui plus tôt. On se dirige tout les deux vers ce débile, qui vient d'ailleurs de se relever. Comment dire... Il a rétréci. Comme ce scarabée juste là !
En fait il était à genoux, je l'ai entendu crier un truc du genre "C'est quoi ce foutoir ? J'ai pas signé pour ça !". Puis, il parti à l'opposé de l'autre personne et moi. Je fis pousser un arbre en forme de flèche pour lui montrer le chemin, il s'arrêta pour la regarder, puis changea de direction. Mais pas celle de la flèche. C'est quoi ce sens de l'orientation ? Et pourquoi pas un ours !
L'ours que j'ai fait apparaître devant le truc l'a fait changer de direction : il se dirige vers moi. Et l'ours le poursuit, à toute vitesse. On dirait que les ours, c'est pas si inutile. Vous êtes autorisés à éxister. En tout cas, je m'asseois sur une bûche pour me reposer, en attendant l'arrivée du jeune homme. Je sais que c'est un mâle, vu la façon dont il crie. Je m'assoupis sur un lapin qui me sert de coussin, en échange d'une carotte. Il est trop doux...
Jikan- Messages : 12
Date d'inscription : 26/11/2015
Age : 24
Localisation : Quelque part dans le temps...
UN OURS PUTAIN!!!! UN OURS!
par Dolom Jeu 3 Mar - 20:02
Je suis Dolom, pour vous servir. Mais là, je suis dans une situation délicate. Très délicate à vrai dire. Je marchais tranquillement quand un ours a surgi de nulle part. UN OURS! Donc, me voilà en train de fuir. En criant. Parce que, je suis peut-être un peu indifférent, mais j'ai quand même pas envie de mourir pour autant. Je tiens à ma vie. Surtout vu ce qu'elle m'a coûté. Je sens le sol trembler sous mes pieds et j'entends les grognements de l'ours derrière moi. Je sens presque son souffle brûlant sur ma nuque. Ce monstre poilu se rapproche. Mes poils se hérissent et je réprime une irrésistible envie de feuler. J'aime bien feuler, le souci c'est qu'après, immanquablement, j'ai une boule de poils qui remonte. Et, dans ma situation actuelle, se retrouver au bord de l'asphyxie pour vomir une boule de poils ne me semble pas une très bonne idée. Je cours donc, pour sauver ma vie, droit vers une fille bizarre, assise sur une bûche. Elle me regarde approcher avec un grand sourire. Elle voit pas que j'ai un ours aux trousses? Pourquoi elle reste plantée là, comme ça?
- Hé! fis-je. Viens servir de pâture à ma place!
Oui, la vie des autres, je m'en fiche un peu en fait. Je doute qu'elle obéisse, néanmoins j'aurai tenté le coup. Cependant, à mon immense surprise, elle se lève et marche à notre rencontre. Plus la distance entre nous s'amenuise et plus je la trouve bizarre. Son odeur, ses mouvements, sa façon de sourire... tout en elle est étrange, inspire un sentiment confus, entre l'étonnement et l'irritation. Je la dépasse enfin et trace ma route. Je tends tout de même l'oreille, traquant le cri funeste qui ne manquera pas de s'élever. Mais voilà. Je n'entends rien du tout. Je continue à courir, au cas où, avant de me figer. Je n'entends plus l'ours derrière moi, toutefois, s'il s'est arrêté, pourquoi n'aurait-il pas attaqué la fille? Ou alors avait-il une dent uniquement contre moi? Ou alors l'a-t-il tué en silence? Je me retourne pour en avoir le coeur net. Deux silhouettes me font face, au loin, perdues au milieu des landes. La grosse masse brune de l'ours et l'ombre chétive de la fille à côté. Je n'ai pas une vue d'aigle, mais de ce que je vois, elle semble en train de le caresser. OK, l'ours avait simplement une dent contre moi. C'est l'histoire de ma vie, ça. J'ignore pourquoi, mais tout le monde a toujours une dent contre moi. C'est naturel chez moi d'énervé les gens. Je le fais pas exprès, parce que je me passerais bien de tous les ennuis que ça entraîne, mais c'est comme ça. J'hésite, puis reviens sur mes pas d'une allure lente et nonchalante. Cette fille m'intrigue. Et je n'aime pas quand quelque chose m'intrigue. Je préfère rester indifférent. C'est plus prudent, plus facile. On oublie ainsi le monde, les problèmes. On ne peut même pas dire qu'on est égoïste, on ne ressent simplement rien ou très peu. Le sentiment de peur qui m'habitait lorsque l'ours s'est mis à me poursuivre s'était évanoui depuis longtemps. S'il avait continué à me poursuivre sans me rattraper, cette terreur se serait muée en habitude puis en indifférence. Et j'aurai continué de courir. Je l'avoue, ce concept de vie doit être un peu loufoque au premier abord. Mais c'est ainsi que j'ai choisi de vivre.
- Hé! fis-je. Viens servir de pâture à ma place!
Oui, la vie des autres, je m'en fiche un peu en fait. Je doute qu'elle obéisse, néanmoins j'aurai tenté le coup. Cependant, à mon immense surprise, elle se lève et marche à notre rencontre. Plus la distance entre nous s'amenuise et plus je la trouve bizarre. Son odeur, ses mouvements, sa façon de sourire... tout en elle est étrange, inspire un sentiment confus, entre l'étonnement et l'irritation. Je la dépasse enfin et trace ma route. Je tends tout de même l'oreille, traquant le cri funeste qui ne manquera pas de s'élever. Mais voilà. Je n'entends rien du tout. Je continue à courir, au cas où, avant de me figer. Je n'entends plus l'ours derrière moi, toutefois, s'il s'est arrêté, pourquoi n'aurait-il pas attaqué la fille? Ou alors avait-il une dent uniquement contre moi? Ou alors l'a-t-il tué en silence? Je me retourne pour en avoir le coeur net. Deux silhouettes me font face, au loin, perdues au milieu des landes. La grosse masse brune de l'ours et l'ombre chétive de la fille à côté. Je n'ai pas une vue d'aigle, mais de ce que je vois, elle semble en train de le caresser. OK, l'ours avait simplement une dent contre moi. C'est l'histoire de ma vie, ça. J'ignore pourquoi, mais tout le monde a toujours une dent contre moi. C'est naturel chez moi d'énervé les gens. Je le fais pas exprès, parce que je me passerais bien de tous les ennuis que ça entraîne, mais c'est comme ça. J'hésite, puis reviens sur mes pas d'une allure lente et nonchalante. Cette fille m'intrigue. Et je n'aime pas quand quelque chose m'intrigue. Je préfère rester indifférent. C'est plus prudent, plus facile. On oublie ainsi le monde, les problèmes. On ne peut même pas dire qu'on est égoïste, on ne ressent simplement rien ou très peu. Le sentiment de peur qui m'habitait lorsque l'ours s'est mis à me poursuivre s'était évanoui depuis longtemps. S'il avait continué à me poursuivre sans me rattraper, cette terreur se serait muée en habitude puis en indifférence. Et j'aurai continué de courir. Je l'avoue, ce concept de vie doit être un peu loufoque au premier abord. Mais c'est ainsi que j'ai choisi de vivre.
Dolom- Messages : 7
Date d'inscription : 20/01/2016
Localisation : Bonne question... je suis où là?
Re: Ménage à trois ! Ou pas...
par Alicia & Luleel Ven 25 Mar - 19:55
Alicia gambadait joyeusement à travers les landes, Luleel sur les talons. Le paysage environnant était verdoyant et paisible, et pourtant, Luleel ne cessait de scruter aux alentours, sachant parfaitement qu'il ne fallait pas compter sur Alicia pour ça. Alicia qui était d'ailleurs en train de cueillir de fleurs en chantonnant comme une gamine énamourée. Elle soupira. Comment une gosse telle qu'elle avait su la sauver de son bocal. Et surtout, comment avait-elle fait pour rester en vie jusqu'ici ? La jeune fille s'écarta peu à peu du sentier, et Luleel n'eut pas d'autre choix que de la suivre. De toute manière, elle ne l'aurait pas écouté. Les deux demoiselles aux oreilles pointues avaient atteint des collines, bordées de quelques arbres et rocs. Luleel n'aimait clairement pas cet endroit. Au loin, des oiseaux, sans doute des corbeaux, s'envolèrent en fracas d'un arbre. La créature ailée poussa un cri terrifié et fila se cacher derrière les nattes de son amie, qui avait relevé la tête.
- Ce que tu peux être peureuse, Luleel... Ce ne sont que des oiseaux ! s'exclama-t-elle joyeusement. Ca ne fait pas peur. Rien dans cet endroit ne fait peur, regarde, c'est désert !
Et pour bien montrer que c'était le cas à la fée, Alicia se redressa, étendant les bras face à l'immensité verte qui lui faisait face. A première vue effectivement, rien ni personne ne venait troubler le calme des lieux. Jusqu'à ce qu'un hurlement affolé retentisse. Il suffit à Luleel pour retourner se cacher, mais ça n'avait pas démonté la mi humaine.
- Y'a quelqu'un en fait ! Et il a besoin d'aide. Viens, on y va ! décida-t-elle rapidement, dévalant la pente de la colline où elle était restée postée jusque-là.
C'était bien là tout Alicia, qui fonçait sans réfléchir. Bon, ok, elle était altruiste, mais à ce point là, c'était suicidaire. Luleel lui piailla donc de ralentir, au cas où il croiseraient une bête sauvage ou quelque chose dans le genre. Et pour le coup, elle n'avait pas tord, puisque lorsqu'elle finit par se trouver face à un jeune homme blond, courant à toute allure en criant, l'air parfaitement paniqué, Luleel vit très bien qu'elle avait eu raison. Un ours, du genre le méchant gros ours brun poursuivait le pauvre garçon, qui arrivait droit sur les deux filles. Les couinements de la fée se joignirent aux cris du blond, tandis qu'elle tirait furieusement les tresses d'Alicia pour la faire décamper. Mais Alicia resta là, bouche bée face au spectacle qui s'offrait à elle. Bah ouais quoi, elle avait jamais vu d'ours de si près. Mais le jeune homme était encore loin quand soudain, l'ours disparut de sa vie. Sursautant, la demie elfe cligna des yeux. Comment ça, disparu de sa vue ? Et pourtant oui. Le gros machin plein de poils, de bave et de griffes qui coursait le jeune homme avait été effacé du paysage, comme s'il n'avait pas existé.
Un peu plus loin, le garçon reprenait son souffle, les mains sur ses genoux. Elle s'approcha, mais il ne lui prêta pas attention, puisqu'il se retourna et repartit par là où il était venu.
- Pas par là ! s'écria Luleel aussi fort qu'elle pouvait. L'ours va revenir !!
Evidemment, elle n'avait pas quitté son poste de sécurité. Et elle gémit doucement de peur quand sa compagnonne entreprit d’emboîter le pas au jeune homme. Elle remarqua d'ailleurs, au milieu des tifs qu'il avait plus clairs qu'elle, deux oreilles, se fondant parfaitement dans la masse. Des oreilles de chat. Elle manqua pousser un cri ravi. Voyez la gamine qui adore les animaux. Si le chat-garou avait été plus près, elle n'aurait pas manqué de fourrer ses doigts dans ses cheveux et triturer les attributs félins. Mais le-dit félin était retourné vers l'entrée d'une sorte de petite grotte où elle y trouva une enfant, lovée contre... L'ours. Si ça n'inquiéta pas Alicia le moins du monde, Luleel décréta soudain qu'elle refusait de s'approcher plus que ça, et voleta à tire d'ailes vers un endroit plus sûr. Alicia pencha la tête de côté.
- C'est un ours apprivoisé ?
- Ce que tu peux être peureuse, Luleel... Ce ne sont que des oiseaux ! s'exclama-t-elle joyeusement. Ca ne fait pas peur. Rien dans cet endroit ne fait peur, regarde, c'est désert !
Et pour bien montrer que c'était le cas à la fée, Alicia se redressa, étendant les bras face à l'immensité verte qui lui faisait face. A première vue effectivement, rien ni personne ne venait troubler le calme des lieux. Jusqu'à ce qu'un hurlement affolé retentisse. Il suffit à Luleel pour retourner se cacher, mais ça n'avait pas démonté la mi humaine.
- Y'a quelqu'un en fait ! Et il a besoin d'aide. Viens, on y va ! décida-t-elle rapidement, dévalant la pente de la colline où elle était restée postée jusque-là.
C'était bien là tout Alicia, qui fonçait sans réfléchir. Bon, ok, elle était altruiste, mais à ce point là, c'était suicidaire. Luleel lui piailla donc de ralentir, au cas où il croiseraient une bête sauvage ou quelque chose dans le genre. Et pour le coup, elle n'avait pas tord, puisque lorsqu'elle finit par se trouver face à un jeune homme blond, courant à toute allure en criant, l'air parfaitement paniqué, Luleel vit très bien qu'elle avait eu raison. Un ours, du genre le méchant gros ours brun poursuivait le pauvre garçon, qui arrivait droit sur les deux filles. Les couinements de la fée se joignirent aux cris du blond, tandis qu'elle tirait furieusement les tresses d'Alicia pour la faire décamper. Mais Alicia resta là, bouche bée face au spectacle qui s'offrait à elle. Bah ouais quoi, elle avait jamais vu d'ours de si près. Mais le jeune homme était encore loin quand soudain, l'ours disparut de sa vie. Sursautant, la demie elfe cligna des yeux. Comment ça, disparu de sa vue ? Et pourtant oui. Le gros machin plein de poils, de bave et de griffes qui coursait le jeune homme avait été effacé du paysage, comme s'il n'avait pas existé.
Un peu plus loin, le garçon reprenait son souffle, les mains sur ses genoux. Elle s'approcha, mais il ne lui prêta pas attention, puisqu'il se retourna et repartit par là où il était venu.
- Pas par là ! s'écria Luleel aussi fort qu'elle pouvait. L'ours va revenir !!
Evidemment, elle n'avait pas quitté son poste de sécurité. Et elle gémit doucement de peur quand sa compagnonne entreprit d’emboîter le pas au jeune homme. Elle remarqua d'ailleurs, au milieu des tifs qu'il avait plus clairs qu'elle, deux oreilles, se fondant parfaitement dans la masse. Des oreilles de chat. Elle manqua pousser un cri ravi. Voyez la gamine qui adore les animaux. Si le chat-garou avait été plus près, elle n'aurait pas manqué de fourrer ses doigts dans ses cheveux et triturer les attributs félins. Mais le-dit félin était retourné vers l'entrée d'une sorte de petite grotte où elle y trouva une enfant, lovée contre... L'ours. Si ça n'inquiéta pas Alicia le moins du monde, Luleel décréta soudain qu'elle refusait de s'approcher plus que ça, et voleta à tire d'ailes vers un endroit plus sûr. Alicia pencha la tête de côté.
- C'est un ours apprivoisé ?
Alicia & Luleel- Messages : 3
Date d'inscription : 20/01/2016
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